Audi Q7 TDI

Audi est l’un des pionniers dans le domaine de l’injection directe de carburant pour un moteur diesel (TDI) et a construit, depuis 1989, plus de 4,5 millions de véhicules à partir de cette technologie.

En Europe, tous les véhicules de la famille offrent des motorisations diesel (sauf la R8, mais ça s’en vient). Sur place à Niagara, Audi avait amené d’Allemagne un Q7 V8 diesel avec moteur de 4,2 litres et 326 chevaux.

Audi propose également un Q7 avec un V12 diesel (dérivé de son moteur du Mans) avec 500 chevaux. L’intérieur offre la même finition impeccable et la même troisième rangée de sièges pas très habitable.
Le Q7 diesel est en tout point semblable aux autres membres de la famille. Il faut aller à l’arrière pour voir le sigle 3.0 TDI. Pour ceux qui s’inquiètent du fameux claquement des moteurs diesel, cette époque appartient maintenant à l’histoire. Même au départ le matin à -18 degrés, c’est à peine si on perçoit un ronronnement sous le capot. Si les 221 chevaux du V6 ne semblent pas impressionnants sur papier, les 406 livres-pied de couple vous feront changer d’idée. Même avec un poids qui frôle les 2,5 tonnes, ce moteur accouplé au Q7 est souple et vigoureux à tous les régimes. La force de ce diesel réside dans les reprises, qui ne manquent pas de vivacité. La boîte Tiptronic à 6 rapports, qui lui est d’office accolée, est douce et ouatée.

Pour l’élaboration de l’habitacle, le Q7 mérite une médaille. L’insonorisation est très réussie, les sièges offrent un bon maintien, une assise confortable, et la finition est irréprochable, à l’image des autres produits de la famille. Pour ajouter à ce confort, la suspension pneumatique pilotée vaut le supplément. Réglable selon cinq programmes spécifiques pour toutes les conditions de terrain, elle concilie un excellent confort et une tenue de route sans faille. Un mariage difficile considérant la taille de la bête…